1825
Sur la proposition du Comité, l’assemblée décide de la construction «contre le rempart côté bize» d’un local à destination de pavillon d’été, qui ne devra coûter plus de Fr. 2000.- mobilier compris. (L’actuel Arc-en-Ciel)
1894
Le 8 décembre, l’assemblée décide la construction d’une cave sous les immeubles de la rue du Lac; coût Fr. 14’136.-.
1953
Premiers jalons de transformations importantes de nos salons. Demande de projets à divers architectes.
1960
Le corridor du rez-de-chaussée est sale, sombre et mal éclairé; les escaliers qui conduisent à nos salons ne se présentent pas mieux. L’assemblée décide leur «rajeunissement». Ci: Fr. 4500.- et report de l’hypothèque à Fr. 200000.-.
1965/1966
Une étude approfondie a été faite pour l’amélioration prévue, des crédits accordés et les travaux effectués en 1965/1966. A nouveau, le Cercle a vu grand; pose du chauffage central dans tout l’immeuble, consolidations à la cave, améliorations de la bibliothèque, entretien des boiseries, achat de rideaux, bar, tapis, révision de la toiture, aménagement d’un office ad hoc, etc.; il y en a pour Fr. 105 306,15.
1974
Bravo, le Cercle veut rester jeune et dynamique; un grand nombre de membres trouve que le mobilier du grand salon est usé, râpé, vétuste; le grand tapis dont on ne voyait bientôt plus que la trame a rendu l’âme; les boiseries – très anciennes – ont difficilement supporté la chaleur moderne et sèche du chauffage central; elles ont décidé de se craqueler et de se rétrécir; le 2e salon est impersonnel, ni ancien, ni moderne.
Qu’à cela ne tienne; on nomme une commission qui étudie les transformations nécessaires; retenir les boiseries au grand salon, lui prévoir un beau tapis et un confortable mobilier Louis XVI; retapisser le 2e salon et créer un genre Pub anglais très accueillant; rideaux, tableaux et menus détails. Ci environ Fr. 110 000.- votés sans aucune opposition.
Nous serons:
Royalement et confortablement installés au grand salon, modernement et douillettement assoiffés au salon nord, intimement inactifs à la bibliothèque.
1977
Rénovation des façades.
1987
Transformation et modernisation cuisine (changement complet).
1990
Rénovation et transformation de l’appartement du concierge.
1998
La toiture est entièrement refaite.
2002
Le grand salon et le pub sont repeints; le gris Louis XVI, un peu sévère et strict, est abandonné pour un camaïeu saumon plus chaleureux. Les parquets sont poncés et les moquettes remplacées. Sans toucher aux anciennes parois, la bibliothèque est transformée en office bien équipé afin de faciliter le travail lors des repas servis en nos salons.
2003
Remise en état de toutes les chaises du grand salon.
2004
Installation d’une nouvelle chaudière pour le chauffage, l’ancienne n’étant plus conforme aux normes légales.
Grand chantier au jardin pour le remplacement des canalisations d’amenée et d’évacuation d’eau qui doivent être adaptées aux nouvelles prescriptions (séparatif).
2006
Apport d’une couche de galets sur le sol de la cave afin d’en améliorer les qualités thermiques et hygrométriques.
Et dans l’avenir?
… Et maintenant, cher et patient lecteur qui nous avez suivis jusqu’ici, quel futur pour notre Cercle direz-vous, après cette balade dans le passé?
Que projeter dans l’avenir, à l’aube du troisième millénaire occidental, où nous sommes aujourd’hui?
Foin de réflexions moroses qui pourraient nous effleurer! Que venons-nous de lire?
Le Cercle a tenu bon, au travers d’incertitudes semblables aux nôtres. Le survol des événements de son passé nous conforte dans l’impression de sa pérennité.
Présidents, comités, membres, se sont succédé et nous succéderont pour œuvrer au bien d’une société déjà largement bicentenaire.
Un vieillard en pleine santé, dirons-nous, mais jeune et dynamique par l’apport répété de nouvelles forces actives.
Notre Cercle demeurera, aussi longtemps que se manifestera chez l’homme, le désir de rencontrer son semblable, aussi longtemps que seront observées nos traditions et respectés les sages statuts des fondateurs de 1775.
Pour terminer, convenons-en, le fameux article premier de nos statuts n’a pas pris une ride!